Après pas moins de 640 billets en Anglais (et Allemand), c'est le premier en Français. Ne vous effrayez pas! Ça vas pas lancer une tradition. C'est seulement que je me sens Français aujourd'hui – côté langue au moins – et que je veux écrire en Français. Demain tout va revenir au normal.
Bon, peut-être pas demain. Mardi, je vais à Paris pour me présenter à une épreuve écrite qui fait partie d'un concours pour un poste dans le système de la recherche publique Française. Ça me fait pas mal de peur. J'ai jamais écrit en Français. Quand je travaillais à Grenoble, la recherche était conduite en Anglais et j'avais pas de relation avec l'administration Française. J'ai jamais écrit un seul mot un Français.
J'exagère. Une fois, j'ai écrit une lettre à la mairie de la ville de Claix pour me plaindre de l'incinération des feuilles dans un jardin de la ville pendant une grave inversion météorologique qui m'a pris du souffle quand j'ai fait du vélo. C'était la seule lettre et je recevais pas de réponse.
Je recommence parce que j'ai besoin de pratiquer, pour me donner des confidences pour mardi, pour mettre ma tête dans un état propice à l'épreuve. Alors j'écris, sans dictionnaire, faisant couler des mots sur la page comme ils condensent de mes pensées. Le contrôle orthographique fourni par le browser est le seul outil me donnant guidance. Ça fait pas trop de sens, mais c'est assez important pour moi.
C'est ça, c'est le début. Demain je vais continuer, probablement sur un sujet scientifique que j'attends comme sujet pour mardi – mais certainement pas dans le cadre de ce blog. S'exposer tellement une fois, ça suffit.
Alors, vous savez tout maintenant – si vous pouvez lire ce que j'ai écrit ou si vous savez comment faire traduire des textes en ligne. J'admets que je me suis servi d'un tel outil pour vérifier que j'ai pas fait des grosses bêtises. Bonne nuit!
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